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Cercle Oenophile
28 juin 2013

Le Cercle tape l’incrust chez les Jeunes Vignerons de Bourgogne

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Les réseaux sociaux sont vraiment une aubaine pour les passionnés. Grace à FB, j’ai pu être invité à une dégustation du Groupement des Jeunes Professionnels de la Vigne qui reprenait ainsi ses animations. D’après ce que j’ai compris, ce groupement a pour objectif de créer du lien entre ses adhérents, principalement jeunes vignerons des Côtes de Beaune et de Nuits. Je les remercie bien d’avoir accueilli un parisien amateur parmi eux pour cette occasion. Même si j’y retrouvais Vincent Latour que j’allais voir le lendemain pour récupérer notre commande des 2011.

Sur le parking du Domaine d’Ardhuy nos hôtes de la soirée, je descendais de voiture en même temps que Pierre Bart et Fabrice Amiot. Dans le bain de suite. 

Le principe de la soirée était que chaque vigneron ramène une bouteille autour du thème du jour: Marsannay et les Côtes de Nuits Villages. Après un bref rappel de l’actualité du Gjvp, les dégustations sont libres autour de table-tonneaux rangées par appellation. Les vignerons qui ont ramenés des bouteilles ne sont pas là pour présenter leurs vins, ils sont là pour déambuler entre les tonneaux et échanger avec leur collègues.

DSC_0441Pierre Bart ne doit pas se rappeler que je suis passé au domaine pour la première fois l’année dernière pour le Cercle chercher leurs 2010. Il me consacre un peu de temps pour me parler des Marsannay à la dégustation ce soir. Je retrouve les vins de Sylvain Pataille que j’avais rencontrés sur une péniche du Gjpv à Paris. Parmi les Marsannay présentés, je les trouve plus voluptueux. Je réalise avec Bruno Clair, présent ce soir-là avec des bouteilles de plusieurs appellations, que son style tranche par son classicisme (comme j’ai pu le lire ici ou ): un touché en bouche qui ferait oublié qu’il y a des tannins dans le pinot. Pierre Bart avait ramené plusieurs cuvées de Marsannay, les Champs Salomon avait ma préférence ce soir-là.DSC_0443Seulement trois bouteilles pour faire le tour de Chambolle-Musigny. Et avec trois vignerons que je ne connaissais pas. Après avoir dégustées les bouteilles d’autres appellations, je retrouverais plus la patte du vigneron qu’une impression d’appellation (surtout avec les intrus de 2010). Sylvain Cathiard se distingue nettement, même de tous les vins de la soirée, par l’ambition de son élevage avec des notes plus toastées que ses voisins. Néanmoins la matière est aussi dense et un peu de bouteilles lui permettra de prendre le dessus. Pas ce que je cherche par ici, mais séducteur pour les amateurs. Du domaine Armelle et Bertrand Rion, c’est Alice qui avait ramené les bouteilles. J’ai apprécié ici le travail d’équilibriste entre la tension et les tanins. Les 2010 de Manuel Olivier dénote. Bizarrement je les trouve plus sur la réserve que les 2011 pourtant plus fraichement martyrisés par la mise en bouteille. Austère donc à ce stade.

DSC_0444Un Fixin, OVNI de la soirée: on rentre dans le sous-bois avec les lièvres et les renards. Déconcertant.DSC_0445A nouveau après Chambolle, David contre Goliath à Vosne. A mon palais, les deux Vieilles Vignes d’Armelle et Bernard Rion ont fait mouche pour leur précision. Sylvain Cathiard s’impose mais ce n’est pas celui qui grille le plus fort qui pinote le plus.DSC_0446Tiens ? Qui c’est donc qui a ramené des vins des frères Lécheneaut ? Un point de repère pour moi. Encore serré par ses tanins pour ce Morey. Je trouve que le style sied mieux aux Nuits Saint Georges.

DSC_0447Bruno Clair sur la plus haute marche du podium à Gevrey ce soir-là. Le palais commence à fatiguer et ce Clair nous guide comme un phare en évitant tous les écueils.  Le Chevalier m’a bien plus aussi mais je pense plus pour la maturité poussée du fruit. Pour le Loison-Fleurot, je ne sais plus ce qui m’a tapé dans l’œil, mise à part que je viens de me passionner pour la série Engrenages (mais je suis sûr qu’Audrey Fleurot n’était pas là ce soir-là).DSC_0448

J’avais gardé pour la fin les Nuits Saint Georges, puisque après plusieurs années à déguster aux Nuits au Grand Jour, je commence à me familiariser avec les domaines du village. Entre les deux classiques Lécheneaut et l’Arlot, à l’opposé dans le style comme sur la photo, la confirmation du style de Rion et un coup de cœur pour ce NSG du Domaine de la Vougeraie. Est-ce que l’étiquette manuscrite révèle que le vin n’est pas encore en bouteille et ne s’était pas recroquevillé par une injection protectrice de SO2 ? En tout cas, il y a là un fruité soyeux qui m’aurait finir la bouteille par gourmandise.

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